Savez-vous d'où vient le nom de la Petcheneg ?
Le nom de la Pecheneg (aussi connue comme PKP) vient des Petchenègues, un peuple semi-nomade d'origine turque qui vécurent dans les steppes de la Russie européenne actuelle et en Ukraine. Cette mitrailleuse légère d’origine russe peut être considérée comme une modification tactique de la PKM.
Voici la réplique d'airsoft de soutien signé LCT, mais beaucoup plus moderne (la PKP est entrée en service en 1998 et s’utilise encore aujourd’hui de manière plus étendue) que la RPD post-Seconde Guerre Mondiale que l’on avait analysée dans un numéro précédent du magazine.
Le cache-flamme attire l’attention pour sa ressemblance, bien qu’un peu plus grand, avec le “bird cage” des M16. Bien sûr, en airsoft, ce n’est ni plus ni moins qu’un détail esthétique qui fera craquer les amateurs de ce modèle.
La position du bipied au centre du canon a été abandonnée et il se place désormais au bout du canon, comme pour le RPK74.
L’anse est devenue un élément fonctionnel très important. À la différence du M16 ou du FAMAS, son poids élevé nous obligera presque à l’utiliser.
Ce modèle n’a pas de pièces en bois comme les PKM mais en polymères plus légers, plus résistants et moins chers comme on peut le constater avec la crosse, qui a en plus un design squelettique et non compact.
Sur le côté interne de la réplique, on retrouve le système d’attache rapide pour mires et visions nocturnes.
Le chargeur original contient des bandes de 100, 200 ou même 250 billes. Cependant, cette réplique est fournie avec une caisse pouvant contenir 5000 billes.
Le guide ressort est en acier et est équipé de roulements pour améliorer la torsion du ressort de type M100.
Le “changement rapide de ressort” consiste en la capacité de pouvoir extraire le guide ressort et le ressort sans avoir à ouvrir la gearbox, permettant de régler la puissance plus facilement.
Ce modèle est équipé d’un canon de 565 mm, une longueur plus adaptée pour une réplique de soutien.
La gearbox est similaire à celle du M60, tout comme le système de queue de détente. Les gears en acier comportent des marquages de LCT et se mettent en mouvement sur des roulements fermés de 8mm.
Le système électrique inclut un FET (ne pas confondre avec MOSFET, qui est un type de FET), un complément qui l’on identifiera rapidement sur le câblage et qui prolongera la durée de vie de la réplique tout en évitant des dégâts électriques.
Dans le monde des AK, les répliques ont tendance à être des modèles plus anciens que modernes. On a été ravi de voir qu’une réplique de PKP soit sortie, l’une des mitrailleuses légères les plus utilisées jusqu’à présent par les unités Spetsnaz, et qui plus est venant d’une marque telle que LCT. Après l’avoir testé, on ne peut vous donner qu’un seul conseil : oubliez tout ce que vous saviez déjà, c’est peut-être l’expérience la plus réaliste que vous pourrez vivre avec un modèle de ce type. Vous êtes prêts ?